Rouler par temps de pluie à vélo : quel équipement prévoir ?
Voici quelques conseils pour garder la banane à vélo, même quand il pleut !
D’abord, une recommandation : rouler un peu moins vite que d’habitude. Ça peut glisser ! Et toutes les voitures n’ont pas des essuie-glaces neufs ou des vitres nickel : leurs conducteurs voient moins bien. Et donc le cycliste est moins visible que par temps sec.
Quels vêtements ?
Ensuite, quelle est la durée de votre trajet ? Jusqu’à 15 mn, il existe des solutions autres que l’équipement complet avec pantalon, cape de pluie bien encombrante et prenant le vent. Par exemple des couvre-cuisse ou tablier de protection anti-pluie (regardez sur internet : Rainette panti-pluie, Rainlegs…)
Ils se mettent bien plus facilement que le vrai pantalon de pluie qui en général nécessite de retirer ses chaussures au préalable. Et ils sèchent plus vite et prennent bien moins de place dans votre sac ou sacoche.
Des sur-chaussures sont un accessoire très utile en cas de forte pluie : les flaques d’eau ne vous feront plus peur ! Une paire de chaussette de rechange à l’arrivée peut être également à prévoir, pour éviter de prendre froid si les chaussures sont mouillées.
Pour le haut du corps, un manteau ou une parka imperméable feront souvent mieux l’affaire que la cape de pluie, sauf trajet de plus de 30 mn. En hiver n’hésitez pas à rajouter une petite doudoune fine en dessous, ça fait une couche supplémentaire avant que la pluie n’arrive sur les vêtements que vous voulez retrouver sec à l’arrivée. Si vous avez un casque, les modèles avec visière sont indiqués : ils empêchent la pluie de tomber dans les yeux. Sans casque, un couvre-chef avec visière (casquette, bob de marin en toile cirée) vous rendra ce même service appréciable.
Et puis n’oublions pas les indispensables garde-boue avant et arrière, quand même super utile en ville.
Voilà, vous êtes parés à chanter sous la pluie en roulant à vélo !
Bonjour et merci pour la pluie…
Témoignages
Un ami prof est allé au lycée pendant toute sa carrière à vélo 10 mn de trajet. Sur cette courte distance, il estime qu’il s’est pris la pluie moins de 10 fois en 35 ans, ceci à Rennes, il adaptait son départ suivant le temps vraiment pluvieux. Une pluie fine sur cette distance est négligeable.
L’objet de l’article est l’équipement.
En 60 ans de déplacements, j’ai tenté différentes solutions :
– Le K-Way tout bête. mais le short et les spartiates sont nécessaires !
– Pour couvrir les bagages en 1970, j’ai trouvé une cape d’occasion, de facteur, C’est efficace mais encombrant, pas terrible pour le vent latéral !
Ma fille, qui vit en Allemagne, m’a offert les protèges cuisses, devant seulement, faciles à poser et peu encombrants.
– Avant, en 1990, je me suis fait un parapluie trapézoïdal , fixé à la potence du guidon, facilement amovible, en toile de cerf-volant, qui protège le buste et les jambes, pieds compris mais pas les bras, donc une légère veste imperméable est nécessaire. Non recommandé pour les longs trajets, sauf en cas de vent arrière : la toile se comporte en voile, c’est très agréable !
– La bavette fixée au garde’boue avant est nécessaire dans les flaques…
– Depuis que je mets un casque (1999), je suis surpris par sa protection contre la pluie à condition de secouer la tête régulièrement pour évacuer l’eau qui s’accumule dans les micro-gouttières. Je ne pense pas que le concepteur ait prévu cet efficacité relative !
– Sur un marché, j’ai vu un vendeur de coque en plastique transparent qui englobait tout le cyclise !
Je n’ai pas été tenté : Buée et vent latéral dangereux.
Merci pour votre témoignage et vos solutions, en effet il ne pleut jamais assez fort pour nous empêcher de rouler à vélo !